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La-Boite-a-Cheshire

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Création : 12/01/2015 à 14:27 Mise à jour : 24/10/2015 à 04:20

Blog de La-Boite-a-Cheshire

Je me sers de ce blog comme un cahier de brouillon pour y conserver les textes qui sorte de mon imagination...
Il comporte trois textes indépendants.

"Rien n'est blanc ou noir, le blanc c'est souvent le noir qui se cache et le noir c'est parfois le blanc qui s'est fait avoir" La vie devant sois - Romain Gary

                                            "Rien n'est blanc ou noir, le blanc c'est souvent le noir qui se cache et le noir c'est parfois le blanc qui s'est fait avoir" La vie devant sois - Romain Gary
 
Cher Mr Malefoy,
Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà du poste de maître des potions au Collège Poudlard ainsi que du poste de Directeur de la maison Serpentard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre travail.
La rentrée étant fixée au 1er septembre, nous attendons votre hibou le 31 juillet au plus tard.
Veuillez croire, cher Mr Malefoy, en l'expression de nos sentiments distingués.
Minerva McGonagall
Directrice

-Et merde...

     Drago écrasa la lettre entre ses mains et la balança à l'autre de la pièce. Jamais il n'aurait pensé que sa candidature en temps que maître des potions aurait était acceptée par cette vieille chouette... Et pourtant... Il s'avança jusque la fenêtre la plus proche et laissa le vent lui caressait la peau. Ce dernier mois avait étaient très dur pour lui... Voir le visage de sa mère remplie de pitié et d'une soi-disant compassion le rabaissait encore plus. Le jeune homme observa son visage dans le miroir, celui-ci était attaqué par d'horribles cernes, ses joues étaient affreusement creusées, ses cheveux avait perdus de leurs clartés. Non.


Sa mère ne pouvait ni comprendre ni compatir pour ce qu'il avait vécu pendant ces dernières années. Drago avait écopé de trois ans d'emprisonnement à Azkaban pour service au grand Magie noir, porteur de la marque des ténèbres et utilisation de magie noire. Lors de son arrestation, sa mère avait essayée de monter un contre-dossier qui démontrer que son fils avait agit sous Imperium, mais cette défense passa vite à la trappe. Le ministère de la justice n'en avait que faire de l'excuse du sort impardonnable, s'il écoutait les réclamations, aucun Mangemort ne se serait investit dans le règne de Vous-savez-qui. Drago eu des frissons en repensant à l'homme qui était autre fois son maître.

Il entra dans la salle de bain attenante à sa chambre et retira sa chemise. Il avait tellement maigrie... Sa splendeur avait disparu. Le jeune homme ne se reconnaissait plus, et celui qu'il voyait devant le miroir le dégoûtait. Le prince de Serpentard avait abdiqué depuis bien longtemps mais au-delà de son règne, son existence semblait disparaître de la Terre. Le Spleen semblait dévorer son être le plus lentement possible pour endurcir la douleur... Drago, s'engouffra dans la douche et laissait ses pensées vaguées au fil des gouttelettes sur son corps. Cette guerre lui avait tout prit, son père était toujours à Azkaban et n'était pas près d'en ressortir. Lucius avait était inculpé en tant que bras droit du maître.


En vérité quelques mois avant la guerre la famille Malefoy était descendue bien bas dans l'honneur des Mangemorts. Son père ayant faillit à sa tâche, Voldemort ne leur accordait plus aucune confiance et s'amusait sans cesse à ridiculiser Lucius.


La mort avait également attrapée son amie Pansy. Pendant son procès Drago avait apprit  qu'elle avait était tuée durant la bataille par un sort qui l'avait projetée dans la vide, son corps avait était retrouvé quelques jours plus tard sous des roches puis enterré au cimetière de Little Hangleton en bonne Mangemort. Le jeune homme avait été très affecté par cette nouvelle, Pansy était son amie d'enfance et malgré quelques différents durant leur scolarité à Poudlard ils s'étaient toujours énormément appréciés. Il y avait eu ensuite le jugement de Blaise cependant là, Drago n'avait jamais connut le verdict de son ami et il ne l'avait jamais vu à Azkaban, l'ancien Serpentard en avait conclut qu'il avait réussi à mieux sauver sa peau que lui.

Et enfin, sa mère. Drago pensait qu'il valait mieux pour elle recevoir le baiser du détraqueur que de voir sa famille se dissoudre sous ses yeux. Cependant à sa sortie de prison le jeune héritier avait était surprit de la voir sourire, elle ne lui a néanmoins pas cachée qu'elle  avait eu une période difficile seule dans la demeure familial avec comme seule compagnon leur elfe de maison, Titus. A la grande surprise de Drago sa mère lui avait confiée qu'elle s'était beaucoup ouverte à lui, qu'elle l'aidait à jardiner, qu'elle avait éclaircit la décoration de la maison avec lui. Elle semblait si épanouie... Drago lui en voulait beaucoup, il ressentait comme une part de jalousie en observant sa mère sourire, se yeux pétiller... Tandis que lui était si mal... Toute son enfance Narcissa avait était là, près de Drago pour le soutenir, le protéger et voilà qu'elle se désintéressée complètement de lui alors qu'il était au bord du suicide.

En passa la serviette sur son corps, le blond fixa son avant-bras. Sa marque avait totalement disparu mais était malheureusement toujours présente, transparente. Celui-dont-on-ne-prononce-pas-le-nom mort le dessin noir avait de nouveau laissait place à la peau pâle du jeune homme, comme si cette dernière ne souhaitait qu'une seule chose : réapparaître dans l'ombre la où personne ne l'attend. Seulement cette chose étant strictement impossible, Voldemort était revenu une fois il ne reviendrait pas deux. Drago devait avouer qu'il remerciait infiniment Saint-Potter pour cela...
                                     "Rien n'est blanc ou noir, le blanc c'est souvent le noir qui se cache et le noir c'est parfois le blanc qui s'est fait avoir" La vie devant sois - Romain Gary

-Ron ! Ron ! J'ai étais de nouveau acceptée en tant que professeur contre les forces du Mal ! La jeune femme euphorique sauta dans les bras de son fiancé roux, celui-ci manquant de tomber s'appuya de sa main droite à une table et tenant de sa main gauche la fine taille de sa belle. Je suis tellement heureuse... 

Cela allait faire la deuxième année qu'Hermione enseignait à Poudlard, elle avait tout d'abord postulée pour le poste de professeur des Sortilèges mais la nouvelle directrice, Minerva McGonagall lui avait prescrit qu'avec son expérience de guerre Hermione saurait largement satisfaire ses élèves en Défenses contre les forces du Mal. La jeune femme avait acceptée sans problème. La brune se dégagea de son futur mari, ramassa la lettre qu'elle avait fait tomber quelques secondes plus tôt et l'examina de plus près.

-Cependant je n'ai toujours pas était acceptée en tant que directrice de maison... Lâcha t'elle un flot de déception dans sa voie, Ron la prit dans ses bras et lut à son tour la lettre.

-Ce n'est pas grave, ce doit être Neville le directeur de Gryffondor, on ne peut que être qu'heureux pour lui et puis il est plus ancien que toi... Pour le reste des professeurs je ne sais pas... En effet Neville avait récupéré le poste de Pomona Chourave, de fait que cette pauvre femme était morte durant la bataille. A cette époque McGonagall n'avait pas hésitée une seule seconde quant à la demande de candidature de Neville Londubat. Et quelques mois plus tard après avoir vue l'intérêt pour la botanique que le jeune professeur prodigué à ses élèves, la directrice l'avait alors nommée Directeur de la maison Gryffondor.

-Et bien... Mme Bibine doit être directrice de Serdaigle, le professeur Trelawney est sûrement la directrice de la maison Poufsouffle, je les plains d'ailleurs... Hermione n'avait jamais aimée ce professeur elle pensait cette femme folle, et elle considérée sa matière comme de la sorcellerie, sans mauvais jeu de mot... Et Blaise directeur de Serpentard... Tu sais je ne pense pas que Minerva ai libérée un poste juste pour moi ! La jeune femme avait dit sa dernière phrase en rigolant, elle aurait tellement voulue obtenir cette promotion mais malheureusement tous les postes étaient pris...

-Oui mais Zabini a la même ancienneté que toi pourquoi lui aurait la promotion et pas toi ?

-Je ne sais pas Ron, je ne sais pas... La brune embrassa le jeune homme tendrement avant de disparaître du salon. Au fait ! Souviens toi que demain midi nous mangeons chez les Potter !

Quelques jours plutôt Ginny avait envoyée une invitation à tous ses proches. Le courrier laissait entendre une grande annonce de la part des jeunes mariés. Ron avait d'abord pensé à une fête pour l'anniversaire d'Harry avant de se recevoir un coussin de la part d'Hermione sûr le visage. Cela ne pouvait pas être l'anniversaire d'Harry  mais nous étions seulement le 20 Juillet ainsi l'anniversaire de son meilleur ami n'était que dans une dizaine de jour. Hermione aimait  bien quand Ron réagissait comme cela, il la faisait rire mais il l'exaspérait aussi des fois... Le jeune homme roux s'assit sur le canapé, le salon avait une atmosphère chaleureuse, parsemé de couleur pourpre. Si la vie du jeune couple nous était inconnue on aurait presque put penser qu'ils possédaient des enfants : une cheminée, un grand canapé, une multitude de coussin jonchant un tapis central, il y avait même un téléviseur de un coin de la pièce. 

Ron observait les flammes qui valsaient entre elles. Cela faisait un mois qu'il avait demandé sa belle en mariage, Hermione n'avait pas répondue tout de suite mais à son grand soulagement elle avait finie par accepter quelques jours après. Aujourd'hui, être l'amant de la jeune femme ne lui suffisait plus, il voulait être son protecteur, son confident, son seul, le père de ses enfants... Ron voyait la brune comme une nymphe, et la comblait d'attention.  Il n'avait que peu évoqué la date du mariage, mais si ça n'avait été que lui il l'aurait épousé pendant l'été, alors qu'Hermione voulait prendre son temps pour les préparatifs elle avait donc réussie à repousser la cérémonie à l'année suivante.

Le jeune homme fut extirpé de ses pensées par un souffle chaud dans son cou, il releva la tête et embrassa affectueusement son soupirant, alors que leur langue se cherchaient, Ron enjamba le canapé et Hermione l'entraîna dans leur chambre.

Le pourpre c'était également infiltré dans la chambre à coucher, un lit métallique ceindé par deux tables de nuit vitrée surplombait la pièce, une commode en bois de chêne sur la gauche, une coiffeuse sur la droite. La chambrette baignait de soleil et ses premiers rayons chatouillaient deux touffes de cheveux dépassant de la couette, un bras qui s'étira jusqu'à attraper un vieux réveil, puis deux yeux ronds qui regardaient les aiguilles mordre le temps à toute vitesse.

-Ron ! Nous allons être en retard pour le déjeuner de ta s½ur ! Hermione se leva du lit, enfila un chemisier, un pantalon, s'assit devant la coiffeuse et se brossa les cheveux. Tandis que son amant s'habillait à son tour, la jeune femme se résignât à les attacher en chignon. Le couple transplana encore essoufflé de leurs efforts...
 







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#Posté le jeudi 23 juillet 2015 09:15

Modifié le mardi 04 août 2015 16:46

"Ce que je veux dire, c'est qu'elle avait des yeux où il faisait si bon vivre que je n'ai jamais su où aller depuis" La promesse de l'aune - Romain Gary

 

 "Ce que je veux dire, c'est qu'elle avait des yeux où il faisait si bon vivre que je n'ai jamais su où aller depuis" La promesse de l’aune - Romain Gary
 

-Mon c½ur es-tu prête ?

-Non, Harry n'entre pas je ne suis pas... Trop tard le survivant franchit la porte et retrouva sa femme postée devant le grand miroir de la chambre. Elle avait l'air horrifiée, les deux mains masquant son ventre. Prête...

-Tu es magnifique.

-Arrête... Regarde mon ventre ! Ça se voit non ? Cette robe me grossit. Va attendre les invités en bas il faut que je me change ! Ginny commençait à repousser et à chasser son mari de la pièce alors que celui-ci la forçait à le laissait lui caresser la joue en la dévorant du regard. Ginny n'avait fait que gagner en beauté ces quatre dernières années, son teint pâle, ses cheveux démesurément volcaniques ainsi que sa grande taille lui offrait une silhouette terriblement sensuelle.  
 
-Ginny, ton ventre est celui d'une future maman enceinte de trois mois, cette robe te va très bien et enfin il est trop tard pour te changer, nos amis vont arriver dans quelques minutes. Harry attrapa la main de sa femme et la tira jusqu'au salon.

Les jeunes mariés avaient emménagés dans la maison des parents d'Harry à Godric's Hollow. Avec l'aide de leurs proches ils avaient reconstruit l'aile droite de la bâtisse qui avait était complètement détruite pendant la nuit du drame. Puis ils avaient arrachés toutes les végétations grimpant les murs. Enfin Harry avait fait disparaître l'horrible pancarte qui expliquait la survie du héros à un des sorts impardonnable trônant devant la maison, Ginny et lui souhaitaient une vie calme, Harry ne voulait plus être « Celui-qui-a-survécu ». Les deux amoureux se protégée grâce à ce petit nid qui accueillerait leurs futurs enfants.

Tout deux ne cachait pas leur envie de grande famille comme l'avait fait Arthur et Molly, au contraire ils en parlaient souvent et se taquinaient beaucoup à ce sujet. Sa femme admirait beaucoup sa mère et des valeurs qu'elle avait pue lui prodiguer. Au début Ginny voulait elle aussi rester dans la maison des Potter en attendant que son mari rentre du travail. Cependant quelques mois après leur mariage, la jeune mariée ne supportait plus de tourner en rond et avait donc proposée sa candidature comme reporteur à la Gazette du Sorcier. Seule Hermione avait était dans la confidence par peur de décevoir Harry, sur le fait de changer d'avis. Après avoir reçu les résultats de son entretien, qui était positif, Ginny l'avait dévoilée à son mari, et ce dernier l'avait félicité sans une once de reproche dans la voix. Depuis Ginny s'épanouissait dans son travail.

Il y a deux mois quand Ginny avait annoncée son état à Harry celui-ci était tombé en larme : ses parents étant mort. Le survivant n'avait jamais apprit ce qu'était un lien paternel, devenir père pour lui n'était pas seulement constitué de fierté et de bonheur c'était aussi une forme vengeance pour Lily et James, eux qui n'avait pas eu le temps de profiter du cocon familial... Cependant Ginny l'avait rassurée en lui promettant qu'il allait être un excellent père.

-Je suis stressée de leur annoncer... Pas toi ?

-Ça va, je connais plus ou moins leur réaction. Lâcha Harry en ricanant. Ta mère va pleurer, ton père va faire un malaise d'ailleurs veille à ce qu'il soit bien assis au moment de l'annonce. Ron va faire le désintéresser même si il sera très heureux pour nous, Hermione va nous sauter au cou ensui... Ginny rigolait à la description de son mari et lui coupa la parole :

- C'est bon, c'est bon ! J'ai compris. Et se sera à toi de dévoiler la nouvelle, comme ça moi je pourrai être près de mon père pour le rattraper. La rousse avait soufflée ses paroles comme une provocation, Harry prit un air volontairement scandalisé, mais reprit un air sérieux en voletant son regard un peu partout dans le salon.

-Tu ne trouve pas qu'il y a une odeur de cramée tout à coup ? Ginny eu un air suspicieux avant de partir en courant vers la cuisine.

-Oh non ! Ce sont les petits fours !  J'espère qu'ils ne sont pas fichus ! Harry priait au fond de lui pour qu'ils le soient car même si Ginny rêvait de la vie de femme au foyer de Moly elle n'avait pas hérité de tous ses talents de cuisinière. Alors que le survivant allait rejoindre sa femme, il saisit des frappements de porte et fit demi-tour pour aller accueillir ses invités.

-Chérie je crois que nos premiers invités sont là !

-Oh non Harry... Il n'y a plus d'apéritifs comment allons nous faire ? La future maman semblait être au bord des larmes, certainement les hormones... Harry lui déposa un baiser sur la joue pour la réconforter.

-Tant mieux ! Ginny le regarda déconcertée. Comme ça ils apprendront la nouvelle plus vite au dessert !
 

"Ce que je veux dire, c'est qu'elle avait des yeux où il faisait si bon vivre que je n'ai jamais su où aller depuis" La promesse de l’aune - Romain Gary
 

Le repas c'était merveilleusement bien passé. Harry coupait un des gâteaux en observant ses invités, Ginny et Hermione riaient à gorge déployées à une des blagues de Georges, Ron affichait un visage plus qu'ennuyé face aux conseils ménagés que lui donnait sa mère, Neville débattait maladroitement sûr le nouveau gouvernement du Ministère de la magie avec Arthur. Mais le jeune homme se figea en voyant Luna le fixait avec un sourire étrange, en vérité c'était le sourire habituel de Luna mais trop anxieux par la futur déclaration qu'il allait devoir faire dans quelques minutes Harry était s'angoissait pour un rien.

-Aïe !

-Harry chéri ça va ? Tu t'es coupé ? En effet à force de ne pas regarder ce qu'il faisait et terrorisé par Luna le héros avait finit par se faire une entaille au bout du doigt. Viens, je vais te désinfecter !

-Ne bouge pas Ginny, je vais le faire. Mon père m'a très bien apprit. Luna s'était levée et tirait le bras d'Harry pour l'emmener en direction de la salle de bain. Luna adressa un dernier sourire à Ginny qui paraissait encore inquiète puis ils disparurent dans les escaliers.

Harry grinçait des dents sous les brûlures du désinfectant, il avait certes vaincu Voldemort, mais il ne dérogeait à la rumeur sur les plaintes des hommes face à de minuscule blessure. Luna enroulait maintenant un bandage au bout de l'index gauche du héros, quand elle fixa le dernier sparadrap au reste du pansement la jeune femme brisa le silence.

-Quand comptes tu leur dire ? Le c½ur d'Harry s'accéléra, il sentit d'horrible sueur le long de ses tempes puis il se racla la gorge le plus silencieusement possible.

-De quoi tu parle ?

-Tu ne trouve pas que Ginny a grossit ces derniers temps ? Luna observa Harry se décomposait et perdre tout ces moyens puis elle lâcha un petit rire. Désolé je ne voulais pas te mettre dans cet état mais... Tu verrais les regards que te lance Ginny depuis tout à l'heure, tu comprendrais qu'elle n'attend qu'une chose, que tu leurs annonces la bonne nouvelle.

-C'est elle qui te l'as dis ?

-Non, mais tu devrais commencer à me connaître depuis toutes ces années... Tu devrais savoir que je sais voir ce genre de chose. Dit-elle enjouée. Cette jeune femme était impressionnante... Elle était si... Si féérique. C'est longues boucles blondes, son teint blanc, son parfum de lavande, son regard chanteur et son rire scintillant... Sans compter ses innombrables connaissances sur les créatures magiques... Luna semblait venir tout droit d'une des forêts que l'on retrouve dans Les contes de Beedle le Barde. Harry regarda son doigt, remercia son amie puis invita Luna à rejoindre les autres.

-Je crois qu'Harry a quelque chose à vous dire... Tout le monde stoppa sa conversation et se retourna vers les deux arrivants. Luna fit un clin d'½il à Harry puis récupéra sa chaise. Qu'est-ce qu'il lui avait prit de penser tout cela sûr Luna quelques minutes plus tôt, ce n'était pas une fée... C'était un vampire ! Harry récupéra ses pensées et déglutit.

-Euh... Ginny tu peux me rejoindre s'il te plaît. Sa femme s'avança vers lui, un sourire confiant cousu sur le visage.

-Euh... Harry je ne sais pas si tu t'en souviens mais tu as déjà demandé ma s½ur en mariage ! Et elle avait d'ailleurs acceptée !

-Georges ! Hermione lui lança une petite tape sur l'épaule en riant à la réclamation du jumeau.
-Merci de me le rappeler Georges... Harry essayait de marcher dans l'humour de son beau frère, mais il savait bien que s'il ne crachait pas le morceau bientôt, il allait s'étouffer. Et bien voilà Ginny et moi nous...

-Je suis enceinte !

-Ah ! Moly s'était levait tellement subitement qu'elle fit tomber sa chaise derrière elle. Je suis tellement heureuse les enfants ! Des larmes perlaient le long de ses joues. Harry n'y croyait pas... Il était au bord d'une crise d'angoisse et Ginny lui a coupé la parole en sortant les mots fatidiques. Lui qui s'était tordu l'esprit depuis deux jours pour trouver le bon énoncé à sa requête... La vue de Harry s'embruma peu à peu, il vit Hermione courir vers sa femme pour la prendre dans ses bras et en s'éloignant elle déclara :

-Bon et bien puisque c'est l'heure des bonnes nouvelles malgré que la mienne soit bien moins heureuse... Minerva m'a de nouveau retenue en tant que professeur des Défenses contre les forces du Mal à Poudlard ! Le survivant voyait de moins en moins bien, son ouïe se faisait trouble elle aussi, il eu juste le temps de voir le visage de Ron s'assombrir puis il s'écroula.

-Harry ! Harry ! Sa meilleure amie s'agenouilla au dessus de lui en le secouant par les épaules.

-Dire qu'il c'était moquée en disant que c'était toi Papa que tu allais tomber dans les pommes ! Nargua Ginny qui s'inclina à son tour au dessus de son mari et lui caressa la joue.

-Vraiment ? Il a dit ça ? Lâcha Arthur Weasley enjoué par la situation.

-Les hommes alors ! Il ne supporte jamais la pression !








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#Posté le vendredi 24 juillet 2015 18:31

Modifié le mercredi 05 août 2015 17:10

"Pour la première fois, nous nous aperçevons que notre langue manque de mot pour exprimer cette insulte : la démolition de l'homme " Si c'est un homme - Primo Levi

 
"Pour la première fois, nous nous aperçevons que notre langue manque de mot pour exprimer cette insulte : la démolition de l'homme " Si c'est un homme - Primo Levi


Cela faisait maintenant un mois qu'il avait été libéré et qu'il ne sortait pas de sa chambre. Drago était comme une bombe à retardement, il vivait au même rythme que lorsque qu'il était détenu sauf que libéré Drago avait quelque chose en plus. Le jeune homme s'engouffrait dans l'alcool, la boisson lui faisait oublier une partie des douleurs morales qui le tyrannisait à Askaban.

 Les premiers mois l'héritier vomissait perpétuellement à cause d'une odeur répugnante, mais au fur et à mesure que le temps s'écoulait et se propageait dans le corps de Drago, cette odeur c'était imprégné en lui. Cela l'avait rassuré : une chose en moins à supporter... Le froid enfermé dans les cellules et qui captivait tant les prisonniers s'unissait avec les vents marins provoquant la mort de quelques dizaines de détenus dont l'organisme n'avait plus foie de protéger. La frustration de tout ces hommes n'ayant pas vus de femme depuis ils ne savaient plus combien de temps. Drago en avait déjà vus plusieurs se soulager seuls dans un coin de leur cellule. La nourriture dite « trop chair » à la bouche des aurors laissait souvent Drago et ses compagnons sous d'affreuses carences qui les obligés à rester des journées allongés sous peine de se briser les os.

 Le prince de Serpentard ne savait pas vraiment si cela avait été une bonne chose que Saint Potter et le nouveau ministre Kinsgley Shakelebolt renvoie les détraqueurs. Avec eux Drago aurait sombré dans la folie et serait en mort. Tandis que les aurors les Aurors soutienne un regard dédaigneux face aux condamnés qui ne demande qu'une chose : faire taire les maux qui leurs tiraillent l'esprit. Beaucoup de prisonniers avait également perdus la vie par désespoir, Drago les avaient vus partir un à un sans chercher à les retenir, il ne s'était fait aucun ami là bas bien au contraire chacun était happé par la potentielle part de nourriture en plus. Lui aussi avait pensé à disparaître cependant il était bien trop lâche pour tendre la lime acérée vers son poignet.

Soudain Drago croisa son regard dans le miroir de sa chambre, le visage brisé, il se resservit un troisième verre de whisky pur feu, dos à l'entrée de la pièce, il entendit un frappement de porte.

-Monsieur ? Votre mère m'a demandé de vous prévenir que le dîner était servi... Titus aurait voulu ne pas se trouver là, il tremblait de peur face à la réaction du serpent, mais sa maîtresse lui avait demandée comme à chaque repas de prévenir son fils.

-Casse-toi. Lâcha le jeune homme dans un souffle sans même prendre la peine de lever le regard vers le petit être.

-Pardon ?

-Dégage ! Alors que Drago, lança son verre de whisky vers Titus, le cristal s'écrasa sûr la porte dans un bruit aigu, l'elfe avait disparu avant de recevoir le projectile sur la tête.

Le jeune homme regardait le liquide couler le long du bois, sa vue devînt trouble, son corps tanguait de tout les côtés, Drago n'eut juste le temps de s'avançait vers son lit pour s'écrouler sur celui-ci.

Il se réveilla en sursaut, la peau encore moite et un mal de crâne poignant. Le soleil semblait se lever tout doucement. Cette nuit avait été catastrophique : Sa cellule, des rats, la moisissure le long des barreaux, le visage de ses compagnons de cellule en pleine décomposition, les courants d'air humides... Drago se mit soudainement à pleurer, il était terrorisé par ses propres souvenirs, par ses souffrances, par futur qui s'éloignait au fur et à mesure des gorgées d'alcool.

La mélancolie s'injectait doucement dans son sang et il savait ce qu'il l'attendait une fois totalement empoisonné. Azkaban lui avait légué des séquelles bien plus graves qu'il ne le pensait. Il avait tenté de les ignorer, mais il était arrivé à un stade où son âme s'engouffrait peu à peu dans les entrailles d'un éventuel Géhenne, où une Hora démoniaque était prête à lui infliger une infime souffrance. Il devait tout arrêter... Maintenant. Avant d'entendre ses dernières secondes lui chuchoter ses ultimes contemplations... Drago était un lâche, il s'en était rendu compte mais aujourd'hui s'il lui restait un dernier verre à boire, cette gorgée devra être remplie de courage.
 
Si il se reprenait là, maintenant. Il avait une chance, peut-être, de voir le visage de ses potentiels futurs élèves, de trifouiller par anxiété un anneau d'or blanc autour de son annulaire gauche, de voir une petite tête blonde courir dans tout les sens. Stop. Malgré que Drago n'avait pas raisonné correctement depuis quelques semaines, il essaya de réunir les dernières pensées qui lui était restées fidèles. Le jeune homme se jeta sur un parchemin et écrivit maladroitement avec une des plumes d'aigle Royal que possédait sa famille.

 Après avoir griffonné quelques débauches et étouffait par un trop gros flux de larme il vacilla jusqu'à sa salle de bain, ou il laissait ses goûte d'eau salée vaguer avec l'eau du robinet. Quelques minutes plus tard le jeune homme se peigna, récupéra dans sa large penderie son classique costume noir. Dans une commode, il récupéra un écrin en velours bleu marine contenant sa chevalière. Drago l'avait confiait à sa mère quelques jours avant son arrestation. Cette dernière y avait de graver les armoiries de sa famille, l'un des plus beau signe de noblesse d'une famille de sang-pur. Puis enfin il attrapa une longue cape qu'il enfila et descendit dans le hall.

-Drago ? Où vas-tu ?

-Je sors. Sa mère était stupéfaite et tellement heureuse... Elle l'observa disparaître derrière la porte et courut en direction des cuisines.

-Titus !

-Oui maîtresse ? L'elfe la regardait l'air inquiet, il pensait qu'elle allait la punir pour avoir dérangé le jeune Drago hier soir, mais il fut à son tour surprit de la voir afficher un sourire radieux.

-Je crois que notre cauchemar est terminé.

Drago avait transplané dans une ruelle perpendiculaire au Chemin de Traverse, il fixa le capuchon de sa cape au dessus de sa tête et se mêlât à la foule de la rue commerçante. L'ancien Serpentard savait qu'à la rentrée en apprenant qu'il avait obtenue le poste de Maître des potions à Poudlard cela ferait un grand bazar dans le monde sorcier. Alors que le Balafré et sa petite bande de copain devait le croire mort de folie à Azkaban et cela enchantait le blond : c'est pour cela que Drago Malefoy ne pouvait pas faire son grand retour dans le monde sorcier dans un état pareille, il devait revenir encore plus grand qu'avant, et pour atteindre son objectif le prince avait un mois et demie pour se refaire.


 
"Pour la première fois, nous nous aperçevons que notre langue manque de mot pour exprimer cette insulte : la démolition de l'homme " Si c'est un homme - Primo Levi


Au niveau deux du Ministère de la Magie, dans le quartier général des Aurors, un homme portant une cicatrice sur le front avait du mal à se concentrer, il avait déjà renversé par accident sa poubelle et son encrier à cause de signe de stresse un petit peu trop prononcé. L'air de lui devenait irrespirable, il avait chaud, trop chaud. Il quitta son petit bureau, salua quelques autres Aurors qu'il n'avait pas vu dans la matinée, puis s'arrêta devant la porte de l'Auror Ron Weasley. Les deux hommes avaient réussis avec brio les trois années de formation au poste d'Aurors et pour cause ils ne s'étaient jamais autant investis dans un travail. Dans ce métier Harry retrouvait la petite part d'aventure et de mystère qu'il lui manquait dans sa vie de couple avec Ginny.

-Entre !

-Ça te dirait de faire une pause ? J'ai besoin de prendre l'air.

-Parfait ! Moi aussi, je ne sais pas ce que j'ai ce matin mais je me sens un peu barbouillé... Avant de quitter la pièce le survivant attrapa du regard un croissant et un café posés sur le coin du bureau de son ami. En effet pour que Ron ne mange pas son petit-déjeuner c'est qu'il devait avoir un problème.


Arrivés à l'extérieur du Ministère, Ron invita le brun à s'assoir sur un banc.

-Alors qu'est-ce-qu'il y a ? Tu ne t'es toujours pas remis de ton malaise de Dimanche dernier ? Ricana le roux, mais il reprit cependant un air sérieux en voyant que son meilleur ami ne plaisantait pas. Tu sais que tu peux tout me dire...

-On a à peine vingt-deux ans Ron... Tu ne crois pas que c'est un peu tôt pour avoir des enfants ? Surtout que notre vie avec ta s½ur n'est pas encore tout à fait stable. Ron se redressa et semblait perdre patience à voir le survivant tourner autour du pot.

-Qu'est-ce-que tu veux dire ? Tu ne veux plus de cet enfant ?

-Si, mais... Je n'ai aucune idée de ce que c'est être père. Et ça m'effraie beaucoup. Si j'étais un mauvais père ? Le futur papa déglutit. Il avait peur de la réaction de Ron vis-à-vis de sa s½ur, ce qui était plutôt normal.

-Ne t'inquiète pas... Tout les futurs pères ont le traque, tu n'es pas un cas exceptionnel. Pour l'éducation tout ça... Il paraît que c'est à l'instinct ces choses là. Et puis tant que tu ne plante pas ma s½ur une fois le petit né tout ira bien ! Le roux glissa un clin d'½il à Harry qui lâcha un petit rire nié.
 
-Tu crois ? Au pire si je n'arrive pas à changer les couches je te demanderai ton aide !
 
-Ou demande celle d'Hermione ! Le ton teinté par la moquerie.
 
-Oh non ! Elle risquerait de le rhabiller les vêtements à l'envers.

Les deux hommes rirent sans prétention, avant que l'expression du roux ne s'éteigne. En quatre ans Ron avait incroyablement prit en maturité, il avait gagné en charisme, et s'était renforcé physiquement. Mais Harry soupçonnait un problème avec Hermione cependant il n'avait jamais vraiment osait en parler avec son meilleur ami. La brunette au contraire, débarquement souvent chez le jeune couple pour se plaindre du comportement de son fiancé après une dispute.

-Ron ?


-Hum ?



-Tu sais juste avant que je m'évanouisse, Hermione a annoncée sa nouvelle à propos de Poudlard, et bien je ne sais pas il m'a semblait que tu étais triste... Ron se vouta, et regarda ailleurs comme pour chasser ses mauvaises pensées, cependant il finit par dévoiler ce qui le tiraillait à Harry avec la voix emplit de peine.

-J'ai peur Harry, j'ai tellement peur de la perdre. Tu te rappelle comment c'était l'année dernière ? Un cauchemar...  On  ne se voyait que pendant les vacances scolaires et encore quand je n'étais pas en mission. Puis quand je le lui reprochai, Hermione me hurlait dessus sans avoir vraiment d'arguments. On n'était tout les deux sous pression c'était horrible... Harry prit Ron par les épaules, malheureusement le jeune marié savait que son ami avait raison, mais jamais il n'oserait le lui dire.

-Je sais Ron... C'était la première fois que ça vous arrivez, entre le manque de l'autre, la frustration au travail. Vous ne pouviez pas tout concilier... Maintenant vous savez plus ou moins à quoi vous attendre, Hermione va devoir apprendre à maîtriser ses émotions et toi à être moins exigeant...

-Exigeant ? Moi ? On voit que tu ne la voit pas à la maison. Ron fais si ! Ron je t'avais dis de faire ! Le rouquin accompagnait ses paroles volontairement aiguës avec des grands gestes. Et tu sais très bien que ça ne sera jamais aussi facile que ce que tu veux me le faire comprendre. Et je ne supporterais plusieurs années comme celle passée !

-Essayez au moins ! Ne partez pas négatifs comme vous l'êtes, si tu veux je dirai à Hermione de faire des efforts... Le rouquin leva les yeux vers son confident et termina :

-Hum... Aller on rentre... Ron souriait, mais Harry savait qu'il n'allait pas mieux, il savait  qu'Hermione était la femme de sa vie mais il savait aussi que ce n'était pas réciproque pour Hermione.




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#Posté le dimanche 26 juillet 2015 09:02

Modifié le mercredi 05 août 2015 17:38

Celui qui ouvre une porte d'école, ferme une prison - Victor Hugo

Celui qui ouvre une porte d'école, ferme une prison - Victor Hugo

Assise sûr un banc en pierre blanche, Narcissa contemplait son domaine. L'été éclaboussait son jardin de lumière, les paons albinos se rafraîchissaient sous la fontaine, les jardinières de fleur déroulaient un vrai festival de couleur. Parfois il lui semblait même apercevoir quelques vivets dorés. La maîtresse de maison apprenait à s'épanouir doucement dans son nouvel environnement, jamais elle n'avait vécue cela avec Lucius.

Elle avait évitée de penser à son mari depuis le retour de son fils, la cinquantenaire voulait se consacrait uniquement à son fils et à l'aider retrouver un rythme de vie convenable. Elle aimait Lucius mais ce dernier ne la rendait pas heureuse. Les parents Black  lui avait apprit à prendre goût à l'argent, à accorder une forte importance aux choses matériels, à être attiré par les choses luxueuses... Quant Narcissa est entrée à Poudlard et qu'elle avait vue Lucius  elle avait tout de suite était attirée par lui. Non pas pour son physique ou quoi que se soit mais pas sa prestance, la profusion et le charisme qu'il dégageait.

Mais ils se consumèrent seulement pendant la sixième année de l'étudiante. La jeune Black s'était embellie, elle avait gagnée en forme, son regard impétueux envers les Sand de Bourbe et son argent l'avait fait s'élever aux yeux de Lucius qui en septième année ne pensait plus vraiment à jouer une partir d'échec version sorcier avec une fille. Il l'a désirait à en crever, Narcissa n'avait qu'à faire n'importe quels gestes pour que Lucius trouve cela terriblement sensuel et ai envie d'elle. Tandis qu'il avait de plus en plus de mal à se contenir la jeune femme ne mit pas longtemps à le refréner...  Leur relation était symbolisée par la passion. Mais une fois les deux amants mariés, Drago né et aujourd'hui l'aube de la cinquantaine faisant fière allure, la monotonie c'était emparée de la vie de la blonde. Narcissa s'ennuyait terriblement dans son manoir, elle n'avait pas vraiment d'ami et plus vraiment de mari...

La blonde essuya une larme tombée maladroitement sur sa joue et partie dans la bibliothèque du manoir.

Cela faisait maintenant une semaine que la maîtresse de maison n'en revenait pas. Elle avait vu son fils s'enterrer dans ses appartements. Narcissa l'avait poussée à sortir, prendre l'air, une simple balade dans le domaine lui aurait fait le plus grand bien, mais non. Drago avait refusé tout contact avec l'extérieur. Même lire la Gazette du sorcier semblait impossible pour lui. La mère de famille avait d'abord cru qu'il refusait la vérité, refusait la défaite de Voldemort... Elle avait encore du mal à cracher le nom de celui qui l'avait empêché de profiter pleinement de sa vie. Elle pensait qu'en s'enfermant Drago conservait une image du monde que son père et elle lui avait toujours apprit à aimer.

Cependant Narcissa avait vite chassée cette idée de son esprit, car elle savait qu'au plus profond d'elle, que son fils était soulagé et même heureux de la victoire d'Harry Potter. Ainsi cela allait faire cinq jours que Drago se réveillait tôt, se préparait et partait pour toute la journée. Il ne rentrait que le soir à l'heure du dîner, où il était à table avec sa mère. Ils n'échangeaient aucune parole, mais ce silence n'était pas écrasant ,il était léger, liant Drago et Narcissa dans une communication spirituelle. Elle ne cherchait pas à savoir ce qu'il faisait de toutes ses journées, la mère de famille préférée laisser son fils régler ses affaires seul pour une fois.

-Mère ?

Narcissa lisait un livre et n'avait pas entendu le jeune homme entrée. Elle leva la tête furtivement avant de balayer ses yeux sur le livre. Elle avait envie de sauter au coup de son fils, c'était la première qu'il cherchait à engager une conversation avec elle depuis sa sortie d'Azkaban mais elle savait que si elle montrait un trop grand intérêt à se revirement de situation Narcissa risquerait de braquer son fils, elle fit donc mine de continuer sa lecture.

-Oui ?

-Je peux vous parler ? Cette fois-ci la cinquantenaire posa son livre sur un guéridon et fit un signe à son fils pour qu'il vienne s'assoir près d'elle. Il y a quelques temps j'ai reçu un courrier de Poudlard pour me dire que ma candidature en tant que Maître des Potions à était acceptée mais...

-Tu ne m'avais pas dis que tu t'étais proposé pour ce poste. Le reproche résonnait  dans la voie de sa mère.

-Je sais, mais étant donné mon passé houleux j'étais persuadé que McGonagall n'accepterait pas. Enfin ce n'est pas le sujet... Depuis quelques jours j'essaie de préparer mes cours. Mais c'est aujourd'hui que je dois rendre ma réponse et j'hésite encore. Elle n'y tenait plus Narcissa posa sa main sur la joue de fils et se dérida.

-Accepte. Tu as toujours était très fort dans cette matière et puis ça te fera du bien de revoir l'école tu ne peux pas rester ici, ce manoir n'a aucune vie.

-Et vous ? Vous allez être seule à nouveau ?

-Drago, ma vie est faite. Je ne souhaite qu'une chose : que tu vive la tienne et que tu m'offre une belle descendance. Narcissa  faiblit un petit rire et garnit la joue de son fils d'un baiser. Puis le blond repartit dans sa chambre pour rédiger sa réponse.


Celui qui ouvre une porte d'école, ferme une prison - Victor Hugo

Minerva filait à grand pas dans les couloirs de l'école de sorcellerie Poudlard, la vieille femme préparait sa quatrième rentrée en tant que directrice... Ou peut-être bien sa troisième.


A la mort d'Albus c'était elle qui avait était désigné par le ministère pour le remplacer, mais avec la guerre le professeur de métamorphose n'avait jamais vraiment put exploiter pleinement ses fonctions. L'année précédant celle de la bataille, le ministère avait décidé de fermer l'école pour nettoyer et réparer les dégâts qui avaient été causés. En effet le château était devenu plus qu'un danger pour les élèves : des rambardes démolies, des vitres brisées, des pierres dispersées sur les sols... Elle avait ainsi eu un an pour remettre le collège en état avec l'aide d'autres professeurs et d'Aurors.

Minerva avait beaucoup pleurée après la victoire d'Harry Potter, seule dans ses nouveaux appartements de directrice. La vieille femme vivait avec un cocktail d'amertume au fond d'elle. Il y a quatre ans elle avait perdue Pomona Chourave et Filius Flitwick ses amis d'enfance ainsi que d'innombrable élèves qu'elle appréciait. Veuve et sans enfants elle avait offert toute sa vie à ses élèves, les faisant évolués dans un niveau très élevés dont beaucoup se délestaient le travail. Elle s'était parfois prise d'affection pour certain, James et Lilly Potter tout deux des élèves très prometteur mais aussi Harry et Hermione Granger, Minerva se retrouvait énormément en la jeune femme. Ou au contraire  elle avait éprouvée de l'aigreur pour d'autre... Comme Adrien Pucey, Marcus Flint, Pansy Parkinson ou encore Drago Malefoy, le professeur de métamorphose avait était outrée de le voir partir pendant l'horrible nuit, abandonné ses amis enfin... En avait-il ? Ce jeune était un lâche et elle avait pensée qu'il périrait à Azkaban. Et bien non, il y avait maintenant une quinzaine de jours que la directrice avait reçu une lettre de l'ancien mage noir lui proposant ses services en tant que professeur des potions. Mais quel culot ! Après avoir fait entrer des Mangemorts dans l'enceinte du collège il voulait maintenant y travailler. Certes le jeune homme avait toujours était très brillants dans cette manière mais comment pouvait-elle imaginer le laissait enseigner à des enfants.

Elle savait combien la vie d'enfants de sang-pur pouvait être difficile, leur destin était lié avec celui de Voldemort, on leur apprenait à aimé et à détester des choses, des valeurs, des règles. Ces enfants là étaient incapables de se faire une propre opinion du monde. Puis sous ces dernières pensées elle se surprit elle-même d'accepter ainsi que de le nommé Directeur de la maison verte. Voldemort n'étant plus là, il n'y avait pas plus Serpentard que lui sur cette terre. Ainsi que lui donnait des responsabilités ne lui fera pas de mal au vue de sa lâcheté.

Elle avait également accepté Blaise Zabini au poste de professeur des sortilèges il y a deux ans, ce garçon était impressionnant. En effet lors de la guerre, au dernier moment, le jeune Zabini s'était investi à aidait Ginny Weasley  alors qu'elle était contre deux autres Mangemorts, le métis avait finit par désarçonner plusieurs mages noirs. Ce geste fut reconnu par le ministère qui le dénua de toutes punitions lors de son procès.  Cela faisait deux ans que ses élèves l'adoraient pour ses célèbres drôleries et Minerva devait avouer qu'il maintenait un très bon niveau dans ses cours.

Un bec cogna à une des vitres du grand bureau directorial, Minerva reconnue immédiatement le hibou moucheté qui appartenait à la famille Malefoy. Elle attrapa la lettre dans le bec de l'oiseau et après sa lecture la directrice descendit dans les cuisines. Des elfes de maison nettoyaient de la vaisselle, Minerva en appela deux.

-Est-ce-que vous pourriez me préparer une chambre pour notre futur Maître des Potions, Mr Malefoy s'il vous plaît ? Les deux elfes déglutirent en entendant le nom du jeune homme. Vous n'aurez qu'à l'installer dans la seconde tour nord. Les petits êtres hochèrent la tête et regardèrent la grande femme partir.

 L'hébergement des professeurs se faisait sur trois tours. Deux dans l'aile Nord du château près des serres et des salles de classe. Chacune se constituaient de quatre chambres et quatre salle de bains attenante ainsi que d'une petite salle commune disposant de fauteuils, cheminée, plusieurs bureaux... La seconde se composait des professeurs les plus jeunes, Hermione Granger, Neville Londubat et Blaise Zabini. La troisième tour plus à l'ouest était identiques aux deux premières au seul point qu'elle ne possédait que trois chambre. Seul le professeur de divination, elle, avait ses appartements accolés à sa salle de classe étant donné la singularité de sa personne...



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#Posté le lundi 03 août 2015 06:00

"Dieu n'a créé les femmes que pour apprivoiser les hommes" - Voltaire

 

"Dieu n'a créé les femmes que pour apprivoiser les hommes" - Voltaire


Hermione claqua la porte à l'aide de son pied, manquant de perdre l'équilibre, elle réussit à vite se stabiliser en posant les nombreux sacs en plastique qui lui brûlaient les mains. La brunette détestait faire les courses, elle ne restait bloquée devant chaque étalage en se demandant qu'est-ce-qui ferait le plus plaisir à son amant sans que ce soit trop compliqué à cuisiner.  Heureusement pour la jeune femme, ils avaient emménagés dans un appartement au dessus du Chemin de Traverse, lui évitant les trop longs trajets à pied ou les transplanages qui finissaient avec les poches renversées aux sols. Le salon était vide. Où était Ron ?

-Ron ? Dépêche-toi ! J'ai besoin de ton aide. Je ne vais pas ranger les courses toute seule ! L'ancienne Gryffondor traîna les sacs jusqu'à la petite cuisine puis écouta le silence. Ronald Weasley je ne suis pas ton elfe de maison alors bouge tes fesses !

Toujours rien. La brune entra en fureur dans la chambre à coucher et devînt rouge de rage en voyant son fiancé étalé sur le lit et manifestement tombé dans les bras de Morphée. Elle qui n'était absolument pas une femme d'intérieur avait acceptée d'aller faire les courses seule et lui était entrain de roupiller ! Alors qu'elle allait lui crier dans l'oreille, Hermione attrapa un sourire narquois. L'ex Gryffondor tendit sa baguette vers le jeune homme et prononça dans un souffle :

-Aguamenti. Un jet d'eau fut propulsé sur le visage de Ron qui se releva terrifié et inquiété de se qui venait de lui arriver. Mais le pire se fut sa mine en voyant sa douce les yeux peint de noir.

-Mais ça ne va pas ?

-Tu m'avais promis de ranger la maison pendant mon absence et je te retrouve entrain de dormir. Tu te fiche de moi ?

Ron déglutit et essuya la pièce du regard, il fallait qu'il trouve une explication et très vite.

-C'est ce que j'ai fais ! Au début... Et puis j'ai voulu faire le lit, je crois que je suis tombé dessus et...

-Tu as bu ? Hermione était sérieuse, impassible aux excuses de son amant puis elle s'approcha de lui et le renifla. Manifestement non. Donc tu vas me faire un plaisir de ranger cet appartement y compris les courses !

-Mais...

-Tout de suite !

Ron entendit la porte d'entrée se claquer violemment, il n'avait rien compris de ce qu'il venait de passer. Il se dirigea vers la cuisina et soupira en voyant le nombre incalculable de sac qui reposaient sur la table.

-Bon aller mon vieux. C'est partit...

Le roux tâtonnait les oreillers sur le lit pour leur redonner leur forme initiale. Il était devenu une véritable fée du logis grâce aux conseils de sa mère et aux très nombreux refus des tâches ménagères d'Hermione. Il savait depuis leur scolarité qu'Hermione n'était pas une femme d'intérieur mais il n'avait jamais imaginé à quel point... C'était à peine si elle savait faire un lit ! A chacun de ses caprices face au ménage il avait finit par la laisser tranquille et tout nettoyer à sa place. Parfois elle tentait de l'aider mais Ron la renvoyait gentiment devant un livre, elle n'était vraiment pas faite pour s'occuper d'une maison... Le jeune homme saisit un bruit de porte, soulagé il s'élança à grande enjambée dans le salon. Il avait un plan pour se réconcilier avec sa fiancée.

-Hermi' chérie ça va ? Cependant la jeune femme semblait encore plus fermée à la conversation que quand elle l'avait quittée une heure plus tôt. Il lui attrapa doucement le bras et descendit jusqu'à sa main. La jeune femme se retourna et fixa son regard dans le sien. Euh... Je me suis dis que ce soir on pourrait aller au restaurant, qu'est-ce-que tu en pense ? La brune tourna le regard, Ron était de moins en moins confiant.

-Pourquoi pas. Elle retira sa main de l'emprise de Ron et partit en direction de la salle de bain. Le son du jet d'eau se mit à somnoler dans le salon, Ron partit dans sa chambre chercher son plus beau costume.

Hermione et Ron mangeaient leur entrée, le roux avait un talent pour choisir les restaurants. Celui-ci était  un petit bistro moldu, l'ambiance y était chaleureuse et romantique. Hermione portait une robe écrue à manche trois quart, deux perles nacrées encerclaient son doux visage, puis pour permettre à ces boucles d'oreilles d'être vue elle avait attachés ses cheveux en chignon. Ron ne savait plus où donner de la tête entre son plat admirablement bon et sa fiancée délicieusement belle. Cependant, il le savait dans deux jours Hermione rejoindrait Poudlard et il ne la reverrait pas avant Novembre... Pourquoi les professeurs devaient-ils arriver quelques jours avant les élèves ? Cela lui aurait laissé quatre jours de plus avec elle...

-Hermione ? La jeune femme releva la tête de son assiette et l'incita à continuer. Je voulais te parler de tes jours de congés... Ce n'est vraiment pas possible que tu rentre les week-ends ? Au grand malheur de Ron la brune grogna.

-Non. Je te l'ai dis, les week-ends sont donnée en priorité aux professeurs étant parents. Je suis donc dans la liste des professeurs qui doivent surveiller les études le Samedi et surveiller les élèves le Dimanche.

-Mais je suis sûr quand insistant bien au près de McGonagall elle finirait par accepter, même qu'un par mois nous suffiraient...

-Non Ron. Je l'ai déjà fait et ça n'a servit à rien, maintenant arrêtons de parler de ça.
Hermione mentait. Elle n'avait jamais demandée à McGonagall qu'elle lui donne ses week-ends, et de toute façon Hermione savait que c'était potentiellement possible. Mais en période scolaire Hermione était comme au paradis avec ses élèves et retourner voir Ron pour se disputer l'ennuyait terriblement, et elle occupait ses samedis soirs à autre chose.
 
"Dieu n'a créé les femmes que pour apprivoiser les hommes" - Voltaire
 
Fauteuils en velours, armoire en chêne, mini bar fonctionnel ... Dans une chambre des plus majestueuses, Blaise Zabini dormait profondément dans un lit à baldaquin. Une jeune femme aux cheveux châtain se réveillait tranquillement près de lui, elle observa la pièce, deux verres en cristal étaient posés sur un guéridon près du bar. Au sol, le cadavre d'une bouteille de whisky reposait sur un tapis. Dixia Hollow vacilla jusqu'à un fauteuil en attrapant ses sous-vêtements au passage.

La jeune femme avait rencontrée Blaise lors d'une soirée organisée par le Ministère, son père travaillant au département des transports magiques, il lui avait proposé de l'accompagner. Arrivés là bas, les deux amants semblait s'être tout de suite repérés et le beau métisse avait réussit à la faire dormir chez lui.

 Dixia était attaquée par un horrible mal de crâne, en détaillant les vêtements qui somnolaient sur le parquet elle retraçait sa fin de soirée avec le jeune homme. Blaise Zabini lui avait proposé un verre, puis un deuxième, puis un troisième. Cela  avait suffit pour que la jeune femme se laisse embrassée et allongée sur l'immense lit en perdant ses vêtements sur le chemin.

Ses maux de tête insoutenables, elle entra dans la salle de bain et fondit sous la douche. L'eau glacée lui rendait les idées de plus en plus clair, sa nuit avait était merveilleuse. Mais Dixia n'était pas dupe, elle savait que celle-ci allait être la première et la dernière de leur danse. En se séchant la jeune femme chercha son reflet dans le miroir au dessus du lavabo.

Blaise se réveilla en sursaut, un cri aigre avait rebondit dans toute la chambre. Il se prit la tête entre les mains en sentant les horribles plaintes que lui faisait subir son cerveau. Il n'y croyait pas une jeune femme aux cheveux châtains courait nue dans la pièce. Etait-il au paradis ? Manifestement, non. La jeune femme lui sauta à la gorge en essayant de cacher son visage avec sa main libre. C'est la qu'il l'a reconnue Dixia Hollow. Une jeune mannequin qu'il avait séduit hier soir lors d'un repas organisé par le Ministère de la Magie.

-Qu'est-ce-que tu m'as fais ? Lève se sortilège immédiatement !

Blaise ne comprenant rien attrapa les deux mains de la pimbêche qui l'avait attaquée, puis exaspéré par ses gémissements inutiles il la repoussa et observa son visage. Quelle horreur...  Sa figure était remplie de tâche verte, de toutes tailles et de toutes formes. Blaise avait envie d'éclater de rire mais afficha un rictus mauvais quand il identifia le coupable. Dixia enfilait ses vêtements puis sortit de la chambre. Le beau métisse,  lui revêtit maladroitement son boxer et rattrapa la jeune femme. 

-Ne me touche pas ! La gifle partit comme une roquette. Blaise sonnait ne réagit pas et regarda le jeune mannequin partir en claquant la porte. Silencieusement une femme d'une de la cinquantaine noire apparut dans le hall. Sans se retourner le jeune homme lâcha sur un ton accusateur :

-C'est vous ?

-De ?

-Ne soyez pas cupide, ça ne vous va pas. La femme arracha un sourire sur son visage.

-Oui c'est moi.

Blaise le savait, sa mère détestait qu'il ramène des jeunes femmes au manoir. Mais qu'est-ce-que ça pouvait bien lui faire ? Il avait vingt et un an ce n'était plus un petit garçon qui devait obéir à sa très chère mère.

-Pourquoi ? Je vous ai déjà dis que c'était en mon droit de ramener mes soupirantes ici.

-Tes soupirantes ? Madame Zabini lâcha un rire moqueur. Contais tu passer ta vie avec elle ? Blaise hocha la tête négativement. Et celle d'il y a deux jours ? Contais l'épouser ? Le métis ré effectua le même geste. Et celle de la semaine dernière ? Agacé son fils fit mine de monter les escaliers. Je ne veux pas que mon enfant fréquente se genre de femme, ceux ne sont que des intéressées.

- Vous ne pouvez pas les juger,  vous ne les connaissait pas !

-Toi non plus. Sur ces paroles le jeune homme se tut et remonta doucement dans chambre.  Et vas t'habiller c'est indécent.

Blaise aimait sa mère, mais parfois elle lui tapait vraiment sur les nerfs. C'était une femme qui était réputée pour sa splendeur et son charisme. Beaucoup de personnes au ministère était intimidés par elle, ce qui avait permis à son fils de s'infiltrer dans quelques soirée ou de l'aider lors de son procès il y a quatre ans.



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#Posté le lundi 03 août 2015 12:00

Modifié le mardi 04 août 2015 16:26

"Quant on me contrarie, on éveille mon attention non pas ma colère." - Montaigne

"Quant on me contrarie, on éveille mon attention non pas ma colère." - Montaigne
 
Neville Londubat courait avec difficulté derrière le professeur de défense contre les forces du mal. A peine avaient-ils entrés dans l'enceinte de l'école qu'Hermione se précipitait à l'intérieur. Les employés qui restaient l'été avaient encore effectués des réparations minimes dans le château, malgré que se soit des détails, la jeune femme les avaient repérés. C'était incroyable comment cet endroit pouvait dégager autant d'émotion. La forteresse semblait avoir une vivre en parfaite harmonie avec la nature qui l'entourait, nourrit par la magie de ses créateurs et directeurs n'étant plus là aujourd'hui.  La jeune femme était émue, elle avait passée beaucoup trop de temps ici pour espérer sans détacher un jour. Elle avait vendue son âme à ce château, peut-être qu'en restant ici, elle essayait de se raccrocher aux plus beaux souvenirs qui avait fondés son adolescence.  

-C'est beau, hein Neville ?

-Oui. La brune lui sourit et lui prit gentiment la main pour l'inciter à avancer.

Les élèves n'arriveraient que dans cinq jours ce qui permettait aux professeurs de prendre place dans leur appartement et leur salle de classe. Et ils allaient inaugurer cette année par la traditionnelle réunion dirigée par la directrice. Ainsi ils découvriront leurs éventuels nouveaux collègues et l'emplacement de leur chambre. Les deux jeunes enseignants étaient entrés dans le hall de l'administration à l'aile est du château, ils devaient attendre que Argus Rusard leur lègue l'heure de la réunion de bienvenue.

-Tiens, Granger comme on se retrouve ! L'interpellée se retourna surprise et regarda Blaise marcher d'un pas lent et désintéressé vers eux.

-Bonjour. Comment ça va Zabini ?

L'année passée, les trois anciens élèves avaient été obligés de cohabitaient. Neville offrait beaucoup de respect au retournement de Blaise lors de la guerre et Hermione avait appris à respecter le jeune métisse. Ainsi au fur et à mesure des trimestres ils avaient développés une amitié, forgeant une relation chien et chat entre l'ancienne Gryffondor et l'ancien Serpentard. Tandis que Blaise s'amusait à  affubler doucement Neville.

-Ca va, ca va... Hermione haussa un sourcil, le jeune homme semblait vouloir en faire comprendre plus. Zabini ne prit pas attention à son expression et regarda Neville. Alors Neville tu t'es trouvé une petite amie cet été ? La brune fulminait, ce prétentieux n'allait pas commencer dès le premier jour...

-Merci Zaza'. Mais je n'ai pas besoin de ton aide de ce côté-là. Blaise ne releva le surnom idiot que lui avait donné son contestataire et partit s'assoir, boudeur, sur un banc en bois massif. Ce retournement de situation arracha un rire au professeur de défense contre les forces du mal qui écopa d'un regard noir.

-Hermione ! Neville ! Tout le monde se retourna vers la voix roque qui avait raisonnée dans la grande pièce. Hagrid toujours aussi grand, se tenait debout à l'entrée du hall.

-Hagrid ! Comment vas-tu ?

-Oh, très bien j'ai recueilli un Fléreur  il y a quelques jours, alors pensez-vous, il m'occupe très bien mes journées. Et cela fait un bon bout de temps que je n'ai pas eu de nouvelle de Harry et Ron.

Les fléreurs  sont des créatures félines très intelligentes dont le physique est un léger mélange de lion et de lynx mais il garde cependant une apparence de chat. Hermione connaissait ces créatures, grâce au vendeur de Pattenrond qui lui avait soufflé que le félin roux en était à moitié un. Quant elle repensait à lui la jeune femme se sentait plus ou moins mal, elle ne savait ce qu'était devenu le pauvre chat après la guerre.

-Ils vont très bien. Harry et Ginny vont avoir un enfant et Ron et moi et bien... Au lieu de finir sa phrase Hermione leva la main et agita son annulaire sous le nez du demi-géant.

-Oh félicitation ! Le mariage est prévu pour quand ? Je serai invité ?

-Oui bien sûr, et bien on ne sait pas trop mais pas avant l'été prochain. Après quelques autres paroles échangées, des professeurs s'ajoutèrent à l'attente de l'annonce de la réunion.

Depuis le diner au restaurant, les rapports entre les fiancés étaient restés froids, et malgré un baiser langoureux avant le départ du professeur, leur relation ne s'était pas vraiment arrangée. Hermione voulait oublier ses dernières querelles et se concentrer sur son travail car en effet Rusard arriva en trottinant confiant à l'ensemble du groupe que la directrice les attendait manifestement dans une salle de réunion au troisième étage. En chemin Blaise se rapprocha d'Hermione et lui chuchota :

-Je ne savais pas que tu t'étais fiancée avec la belette. La brune lui lança un regard accusateur.

-Je ne savais pas que tu m'espionnais. Le beau métisse écorcha un rire et échangea un coup d'½il confesseur avec sa nouvelle amie.
 
"Quant on me contrarie, on éveille mon attention non pas ma colère." - Montaigne


La salle de réunion était aménagée seulement d'une immense table assortie d'une vingtaine de chaise, la pièce était froide et sombre, en total désaccord avec la grande salle qui se montrait conviviale et chaleureuse. Tous les professeurs étaient assis, il ne restait plus que deux places. L'une au bout de la table qui était disposée à recevoir Minerva et l'autre près du professeur Trelawney. Il manquait manifestement quelqu'un. Tout le monde engageait les conversations, sujet dont la plupart était les souvenirs de vacances. Hermione elle écoutait vaguement l'échange de Blaise et Neville sur le Quidditch, Connolly était-il meilleur batteur que Quigley ?

Le silence interrompit les discussions lorsque qu'un jeune homme blond, plutôt bien taillé en costume noir et le regard persan entra dans la pièce et s'assit près de Trelawney. Les professeurs se détaillaient, les yeux remplis de stupeur. Hermione se retourna vers Blaise qui semblait avoir vu un fantôme. Pas le temps de chercher à comprendre que Minerva McGonagall pénétra à son tour dans la salle.

-Bien... Bonjour à tous. Nous nous retrouvons en ce vingt-huit Août 2001 pour une nouvelle année scolaire. Je vous épargne le discours, celui qui je réciterai au repas de bienvenue sera bien assez long. Je vais tout de suite procéder aux présentations et à la répartition des professeurs. Tout d'abord, Sybille vous avez bien évidement vos appartements près de votre salle de classe ainsi que le poste de Directrice de la maison Poufsouffle. Pour vous Mr Binns, je ne me préoccupe pas de votre hébergement, je sais que vous vous débrouillerez. Alors : Tour Ouest  j'appelle Derick Filice, professeur de métamorphose, Septima Vector, professeur d'arithmancie, Hagrid Rebeus vous avez bien entendu une place au sain du château. Ensuite première tour Nord, j'invite : Aurora Sinistra, professeur d'astronomie, Rolanda Bibine, professeur de vol et Directrice de la maison Serdaigle, Bathsheda Babbling, professeur d'étude des Runes, ainsi que Adélaïde Demone, professeur d'étude des Moldus. Enfin dans la deuxième tour Nord : Hermione Granger, professeur des défenses contre les forces du mal, Neville Londubat, professeur de botanique et directeur de la maison Gryffondor, Blaise Zabini, professeur des sortilèges puis Drago Malefoy, professeur des potions et directeur de la maison Serpentard.

La directrice ajouta quelques mots à son discours avant de clore ce rendez-vous. Hermione observa Malefoy sortir avant de se concentrer sûr Blaise, ce dernier semblait avoir reçu le baiser du détraqueur, livide, il se leva accompagné de la brunette et du maladroit Neville.

-Miss Granger, je souhaiterais vous voire demain dans mon bureau.

L'interpelée acquiesça et partie en direction des couloirs. Qu'est-ce-que faisait cette sale fouine à Poudlard ? Et en tant que professeur en plus ! Minerva avait perdue la tête... Hermione et ses amis ne s'étaient jamais vraiment demandés de ce qu'était devenu Malefoy après la guerre. Ils avaient seulement eu vent de son incarcération à Azkaban. Depuis les anciens Gryffondors n'avaient plus vraiment pensés à lui et le pensait enterré dans les entrailles cette horrible prison.

-Blaise ? Ca va ? Le jeune métis ne répondit rien et après quelques pas, il frappa avec son pied une vieille armure qui reposait contre le mur. Après les bruits sourds provoqués par le métal, le professeur des sortilèges se laissa glisser au sol et s'effondra, les mains cachant son visage. D'un commun accord Neville et Hermione s'accroupirent près de lui.

-Je l'ai cru mort dans cette foutu prison et voilà qu'il ressuscite sous mes yeux sans même m'adresser un regard. Le jeune homme n'y tenait plus, il essaya de refouler un sanglot avec tant bien que mal.

-Vas y, pleure ça ne peut te faire que du bien... Neville était adorable, même si les querelles avec son ami allaient un peu trop loin parfois, il ne pouvait s'empêcher de le soutenir. Cependant le jeune Londubat n'écopa que d'un regard noir de son collègue.

-Qu'est-ce-que tu raconte ? Je ne pleure pas. Hermione rit silencieusement de la mauvaise foie de Zabini. Il se releva et projeta son pied vers une autre armure avant de l'esquiver au dernier moment. Mais qu'est-ce-qui lui prend ? J'ai envie de lui mettre mon poing dans la figure ! Il a intérêt à avoir trouvé une bonne excuse...
 
-Avant de lui demander des comptes, tu devrais te calmer un peu... Aller, venez nos valises doivent nous attendre.

Hermione n'y avait pas vraiment réfléchit mais la présence du mangemort allait très certainement lui peser à elle aussi et provoquer de nombreuses disputes. Ce sale serpent avait noircit une partie de son adolescence, à l'humilier publiquement. Mais ses actions n'avaient fais qu'alimenter une haine glaciale. Pour tout cela il méritait plus que trois années passées à Azkaban.



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#Posté le lundi 03 août 2015 18:02

Modifié le mercredi 05 août 2015 17:58

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